Elles évoluent dans un contexte spécifique propre à une époque, mais aboutissent immanquablement aux mêmes dérives et mêmes résultats. Les mêmes ingrédients reviennent systématiquement : la création et le gonflement d’une bulle, un aveuglement consensuel sur la réalité de cette bulle ou son éventuel éclatement, puis l’intervention des régulateurs qui généralement arrivent trop tard ou sont eux-mêmes les déclencheurs de la crise….

Ces crises financières sont cycliques, et nous devons par conséquent nous demander quand va arriver la prochaine, car à n’en point douter, elle est bien devant nous…..

Le problème est que dans la dérive dans laquelle se trouvent nos économies, plus elle tardera à arriver et plus elle sera violente et destructrice. D’où peut venir cette future crise financière ? Nous n’avons hélas que l’embarras du choix pour répondre à cette question : des taux longs qui offrent aujourd’hui des rendements négatifs, d’un contexte économique déflationniste qui aboutirait à une baisse des prix des actifs, d’une bulle immobilière qui est en train de se préciser…etc. En réalité, la véritable réponse n’est pas là, car pour qu’une crise éclate, il faut un déclencheur, une petite étincelle qui crée l’explosion. Cette petite étincelle, surprend généralement tout le monde, car elle provient d’un évènement que personne n’a vu venir. Les marchés le savent pertinemment et appellent d’ailleurs ces évènements des « signes noirs ». Le contexte présent est propice à l’arrivée de cette prochaine crise, il ne manque plus que ce fameux « signe noir ».

En l’attendant, comment devons-nous positionner nos patrimoines ? De façon très défensive, au risque de passer à côté « d’éventuelles très belles rémunérations ? Ou au contraire, en rentrant de plain-pied dans la bulle pour en profiter, quitte à ne pas pouvoir vendre à temps… ? La réponse est bien sûr très personnelle, voire philosophique… Il nous semble néanmoins que nous pouvons profiter d’opportunités, sans prendre trop de risques. Il y a simplement des investissements à éviter, mais comme bien souvent, c’est surtout une affaire de bon sens…