On nous parle d'un "bon deal", d'une victoire de la raison. Mais en économie comme en politique, il faut toujours se méfier des apparences et regarder au-delà des poignées de main. Alors, qui a vraiment gagné ?
Aujourd'hui, l'Europe est contrainte de ranger ses rêves au placard pour faire face à l'urgence. La "grande correction" est en marche. Brutale, chaotique, elle force le continent à pivoter d'une économie de l'intention à une économie de la nécessité.
Les banques et les marchés de capitaux ne sont plus vus comme une source de risque à contenir, mais comme des outils stratégiques de souveraineté et de prospérité. Au total, 1 000 milliards d'euros qui pourraient être réinjectés pour financer la transition verte, la digitalisation et le réarmement de l'Europe.
« En réalité, l’histoire des crises financières boursières et économiques, révèle que nous n’avons inventé ces dernières années, que très peu de choses en matière de désordre économique et financier »